Ci-après une lettre, que j'ai adressée à deux de mes cousins, anciens enseignants.
Sujet : Pourquoi on n'apprend pas le Développement Personnel à l'école et au lycée ?
Ma chère Jacqueline,
Mon cher Paul,
Je suis en train de préparer une conférence sur le Développement Personnel, que je dois donner sous peu.
La question que je pose dans le sujet m'intéresse tout particulièrement, et je voudrais avoir vos opinions d'anciens enseignants.
Dans mon blog http://www.yossipatt.fr j'aborde ce sujet, dans le post suivant, entre autres :
Comment faire face à certains problèmes de la vie ?
Ne pensez-vous pas que l'on devrait enseigner ce sujet ?
N'est-il pas plus important que la biologie, par exemple ? Tous ceux qui n'étudieront pas cette matière, oublieront vite tout de ce qu'on leur a enseigné au lycée. Quant à ceux qui en auront réellement besoin plus tard, ils devront de toute manière le réapprendre depuis le début à l'université.
En revanche le développement personnel intéressera tout un chacun tout au long de sa vie.
Des questions comme :
- Comment gérer ses émotions ?
- Comment travailler efficacement ?
- Comment lutter contre l'anxiété, la fatigue, l'ennui, la surcharge de travail, les addictions, la paresse, la procrastination, la timidité, les pensées obsessionnelles et la dépression ?
- Comment améliorer sa concentration ?
Ces questions trouvent leurs réponses, qui ne sont pas bien compliquées à apprendre et qui peuvent changer le cours de notre vie du tout au tout.
Quand je dis qu'on n'apprend pas ces choses à l'école, en fait c'est bien pire que ça! Beaucoup de mauvais profs se permettent de nous donner des conseils idiots en la matière.
Pour ne prendre qu'un seul exemple : combien de fois n'ai-je pas entendu ce reproche : "Pourquoi te plains-tu d'être toujours fatigué alors que tu ne fous rien, ni en classe ni à la maison ?".
Eh bien sachez, Monsieur le Professeur, qu'on peut parfaitement être fatigué (fatigue psychologique), justement parce que l'on ne fait rien qui "remplisse son âme", alors que les gens toujours actifs, qui travaillent avec passion, ne sont pratiquement jamais fatigués. J'en sais quelque chose pour être passé dans les deux états (actif et inactif).
Mais qu'en déduit le pauvre élève ? Je suis terriblement fatigué, et vexé de ce que m'a dit mon prof. Mais alors, si je me mets à travailler, d'après sa logique je serai encore plus fatigué. Alors à quoi bon ? Je ne suis qu'un bon à rien !
Il me paraît évident que je ne suis pas le premier à m'être posé cette question. Qu'en pensez-vous? Qu'en pensent vos collègues ? Que dit le ministère de l'Education Nationale à ce sujet ?
Je vous embrasse,
Yossi