Jusqu'à ce que je guérisse de ma dépression, j'étais dans la situation d'une personne qui ne fait rien de son temps libre, sauf le minimum nécessaire. Aujourd'hui, j'étudie l'anglais, l'arabe, les échecs et le piano. De plus, j'écris mon blog, j'écris ou commente des publications sur les réseaux sociaux, je vois des amis que ce soit au sein de mon club, du cours d'échecs ou des visites à mon meilleur ami. Depuis, je suis confronté à un problème qui était nouveau pour moi : le problème de la gestion du temps.
Voici ce que j'ai écrit à ma sœur Ariella à ce sujet :
Tu me dis souvent que vous n'as pas le temps.
- Tout d'abord il est vrai qu'il n'y a que 24 heures sur 24, il est légitime de prétendre que l'on n'a pas le temps, et cela a du sens d'annuler telle activité par rapport à une autre à laquelle on a vraiment envie de consacrer du temps ou de reporter un peu plus tard, au cas où les deux activités vous intéressent. C'est ce qu'on appelle la gestion des priorités.
- Deuxièmement, il est également vrai qu'il ne faut pas consacrer tout son temps à la même chose. C'est ce qu'on appelle l’addiction. Quand j'étais jeune, j'ai fait cette erreur avec les échecs. Ce n'était pas sain :
• Ni pour moi car je ne consacrerais pas assez de temps aux études ni à d'autres choses qui auraient pu m'intéresser.
• Mais ce n'était pas non plus sain pour les échecs eux-mêmes. Je ne pouvais pas vraiment avancer. J'ai remarqué qu'aujourd'hui, alors que je consacre environ une heure par jour aux échecs, tout comme au piano, à l’arabe et à l’anglais, je progresse mieux dans tous ces domaines. (Dans chacun d'eux, quand je dis « une heure par jour », cela peut aller de zéro à trois heures, encore une fois en fonction de la gestion des priorités.)
- C'est vrai aussi que si j'ai décidé de faire quelque chose de précis, je trouve toujours le temps pour ça. Et si je ne trouve pas, c'est parce que je me dis que finalement ce n'était pas si important que ça.