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En quoi la conversation avec les gens m'est-elle pénible?

Lorsque j'essaie de suivre une conférence ou bien une conversation entre trois personnes ou plus, je comprends à peine ce qui est dit. Dans ce post, j'expliquerai les difficultés que cela a créées pour moi dans la vie et je partagerai le début d'une solution que j'ai trouvée pour y faire face.

La difficulté de suivre les conversations des gens signifiait que même à l'école, je n'étais pas capable de comprendre tout à fait ce qui se disait. Cela a continué à l'université et plus tard au travail. Je devais travailler deux fois plus dur que quelqu'un qui ne souffrait pas de problèmes de concentration, et j'ai même été licencié à cause de cela.

Quand j'étais enfant, je n'étais pas conscient du fait que je ne pouvais pas suivre une conversation. Cela m'a empêché de nouer des amitiés. Dans les conversations, je parlais selon ce que je croyais avoir compris. Et parce que je ne pouvais pas suivre - je disais n'importe quoi. Bien sûr, j'étais ridicule. Les autres enfants se moquaient de moi. Et je réagissais avec colère, que je ne savais pas non plus exprimer correctement. Le résultat était que mon comportement était encore plus ridicule.

J'ai fini par avoir peur des réactions des gens et finalement je suis devenu timide. J'avais peur de parler aux gens, de crainte d'être ridicule. À cause de cela, j'ai arrêté de parler aux gens. Pour cette raison, les gens me considéraient comme une personne étrange et associable. Pour sortir de ce problème, j'essayais d'imiter les autres, et je parlais, certes, mais de façon inappropriée, sauf avec ma famille et mes amis les plus proches. Essayer de "faire partie de la bande" est une recette éprouvée pour arriver exactement au résultat opposé.


Cela m'a pris de nombreuses années, mais à la fin j'ai appris qu'il ne fallait pas avoir honte: être moi, et tel que je suis, c'est très bien! Et si je me fais confiance et m'accepte avec ma différence, alors la plupart des gens m'accepteront aussi. Et ceux qui ne m'accepteront pas alors, c'est leur problème, pas le mien! Au fait, contrairement à ce que je pensais autrefois, avoir confiance en soi, ce n'est pas être arrogant: on peut parfaitement avoir confiance en soi, et rester humble et modeste.

Voici un exemple qui montre bien à quel point j'étais complexé et j'avais une mauvaise image de moi:


Quand quelqu'un me harcelait, j'exprimais de la colère à son égard, comme je le disais, de manière ridicule (le contraire d'une personne qui se fait confiance et sait mettre à sa place la personne qui tente de le harceler). Mais en moi-même, je faisais le raisonnement suivant: s'il est méchant envers moi, alors, étant donné que je ne vaux rien, c'est qu'il a raison!!!


Je me souviens avoir évoqué avec mon psychologue un tel cas, et je lui ai dit en commentaire que la personne qui m'avait fait du mal avait raison selon moi. Elle m'a répondu: "Il t'avait vraiment fait quelque chose d'horrible. Tu n'as pas pensé un instant que c'était lui qui s'était conduit de manière odieuse?!"


D'un autre côté, quand quelqu'un me traitait avec sympathie, alors je me disais: "Je suis tellement misérable que s'il me traite ainsi, alors c'est qu'il a pitié de moi et qu'il se moque de moi!". C'est ainsi que je témoignais envers cet homme, qui au début ne voulait que mon bien, d'une attitude hostile, et j'arrivais à faire de lui aussi un ennemi. Le cercle vicieux voulait que cela renforce mon idée absurde (je m'en rends compte aujourd'hui) selon laquelle tout le monde me détestait.


Qu'est-ce qui a provoqué le changement?


Cela m'a pris du temps, mais j'ai finalement réalisé quelle était la racine du problème que j'avais dans les conversations: mon incapacité à suivre le discours des gens. Une fois que je l'ai réalisé, j'ai commencé à améliorer mon comportement en société. J'ai maintenant des amis et je me comporte presque normalement.

La difficulté de suivre les conversations existe toujours, et j'essaye de trouver un moyen d'y faire face. Je soulignerai que la difficulté à comprendre les autres ne se produit pas lorsque je parle à une seule personne, mais seulement lorsque j'essaie de suivre une conversation entre trois personnes ou plus.

L'explication à cela, à mon avis, est que dans une conversation en tête-à-tête, je suis la personne concernée. Pour la même raison, je peux comprendre une conversation entre plusieurs personnes dans un seul et unique cas: quand je suis le point de mire. Par exemple, lorsque les gens se tournent vers moi et parlent de moi ou d'un sujet que j'ai initié. Je fais de mon mieux pour écouter les autres, mais j'ai encore du mal. Alors je me dis que je suis peut-être narcissique.

J'ai trouvé une solution partielle pour écouter plus. La méthode que j'ai trouvée consiste à être calme la plupart du temps, et si je comprends de quoi il s'agit, poser des questions. J'ai remarqué que les gens m'acceptaient lorsque je me comportais de la sorte. Ils me traitaient comme quelqu'un de peut-être introverti et de réservé, mais ni timide ni ridicule. Cependant, j'aimerais m'améliorer encore et pouvoir participer pleinement aux conversations.

Au fait, quel mal y a-t-il à être timide? Être réservé, mais confiant, c'est bien! Par contre, être timide, au sens où je l'ai décrit: ne pas parler alors que c'était définitivement mon droit et même mon devoir de le faire, par exemple pour me protéger et ne pas laisser les gens me piétiner, ou bien parler, mais hors sujet, rabaisser les autres, et faire preuve d'une confiance en soi excessive, c'est définitivement mauvais!


Je serais heureux d'avoir vos opinions:


Avez-vous également rencontré ce problème?

Avez-vous des conseils sur la façon de suivre aisément les conversations?

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